À la Rochelle depuis 1588

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Une histoire
rochelaise

Reconnue par le roi Henri IV, la Maison Godet, ancêtre du cognac, voit le jour au 16ème siècle à La Rochelle. Cinq siècles et quinze générations plus tard, notre Maison est toujours résolument familiale.

Marchand d’origine hollandaise et navigateur au long cours, notre ancêtre Bonaventure Godet jette l’ancre à La Rochelle en 1550 pour exporter du sel et du vin. Il fera de la cité portuaire le berceau du cognac.

La Rochelle lui offre une place stratégique, carrefour majeur du commerce maritime ouvert sur l’océan Atlantique et naturellement abrité par le pertuis d’Antioche, délimité par les îles de Ré et d’Oléron.

L’arrière-pays de l’Aunis est alors recouvert de vignobles, parmi les plus anciens de France. L’installation de ses chais au 34 quai Louis Durand, au bord du canal Maubec, permet à Bonaventure de tirer avantage de ces conditions favorables.

Rapidement il exporte son vin par bateau en Hollande, en Flandre, en Angleterre, et dans toute l’Europe du Nord.

Bonaventure

1588

LA TRANSMUTATION

Au 16ème siècle, notre ancêtre Bonaventure Godet est l’un des premiers à distiller son vin pour mieux le conserver, réduire son volume et l’exporter en fûts par l’océan. Fruit d’une contrainte technique, ce vin brûlé, « brandewijn » en néerlandais, est très vite apprécié comme tel. Le cognac, qui ne porte pas encore son nom, est né.

Bonaventure reçoit en 1588 une lettre de reconnaissance et de protection du roi Henri IV, le félicitant pour la qualité de son vin distillé.

Jean Godet

1699

ANNOBLISSEMENT

En 1699, sous le règne de Louis XIV, Jean Godet est anobli.

Il reçoit le blason à trois godets et une étoile, armes qui scellent définitivement l’union de notre famille au cognac, et qui aujourd’hui encore signe toute notre production.

Louis-Gédéon Godet

1782

NAISSANCE DE LA MARQUE

En 1782, Gédéon-Louis Godet, septième génération, officialise l’existence de la maison Godet et expédie les premières bouteilles cachetées Godet.

Auguste-Alphonse Godet

1860

RESILIENCE

Auguste-Alphonse Godet, marié à Louise Hivert-Pellevoisin, renforce l’influence de la famille dans le commerce des eaux-de-vie. Symbole de la force de résilience de Cognac Godet, il affronte et résiste à la crise du phylloxéra qui s’abat sur nos vignes à partir de 1860.

Jean Godet

1920

RESILIENCE

Se jouant de la prohibition qui débute en 1920 et interdit de produire, distribuer ou vendre de l’alcool sur le territoire américain, Jean Godet développe avec succès le réseau de distribution du cognac outre-Atlantique.

Jacques Godet

1943

RESISTANCE

Entré dans la Résistance en 1943, Jacques Godet est arrêté et s’évade la même année pour rejoindre l’armée française. C’est à la même époque, sous l’Occupation, qu’une grande partie des stocks de la Maison est dilapidée. Nos chais et nos vignobles sont dévastés. Seules quelques bouteilles sont sauvées secrètement dans un souterrain muré. Des eaux-de-vie pour certaines encore miraculeusement conservées.

Jean-Jacques Godet

1995

RENAISSANCE

Suite à la vente de notre maison à un groupe américain dans les années 1980, Jean-Jacques Godet, notre père, parvient à racheter la société en 1995, au terme d’une longue négociation, grâce à un sens des affaires aiguisé et à sa passion immodérée pour la Maison de ses ancêtres.

Depuis La Rochelle, il court le monde développant la marque avec succès, notamment aux USA et sur le marché des « Four Asia Tigers ».

Jean-Édouard Godet

2023

TRANSMISSION

Après de longues années d’apprentissage, transmission immatérielle de père en fils, Jean-Edouard est notre maître- assembleur. Maître de chai, il incarne avec nous, Maxime et Cyril Godet, la 15ème génération.

Viscéralement ancrés à La Rochelle, nous poursuivons tous les trois l’écriture de cette aventure familiale entre terre et mer, au château de la Sauzaie et tout autour du monde.

En 1699, sous le règne de Louis XIV, son arrière-petit-fils Jean Godet est anobli. Il reçoit le blason à trois godets et une étoile, armes qui scellent définitivement l’ union de notre famille au cognac, et qui aujourd’hui encore signent toute notre production.

Cinq siècles plus tard, nous, Jean Édouard, Maxime et Cyril, les trois frères de la quinzième génération, conscients du privilège de tenir entre nos mains la destinée de la Maison, sommes engagés à perpétuer ensemble la production de notre cognac océanique.
Viscéralement ancrés à La Rochelle nous poursuivons l’écriture de cette aventure familiale au château de La Sauzaie. Dans cette bâtisse du 17ème siècle s’est jouée la Grande Histoire rochelaise. Richelieu et le roi Louis XIII y résidèrent lors du siège de la cité maritime.

Dans cette bâtisse du 17ème siècle s’est jouée la Grande Histoire rochelaise.
Richelieu et le roi Louis XIII y résidèrent lors du siège de la cité maritime.

Un savoir-faire
 océanique

Notre héritage familial face à l’Atlantique nous a forgé une solide capacité de résilience, à l’origine du savoir-faire artisanal et rare que nous perpétuons pour créer des cognacs nets, cristallins, sans additifs.

C’est une œuvre collective, menée avec nos partenaires paysans- vignerons, distillateurs, maîtres-tonneliers, dont Jean Édouard, maître de chai, est le chef d’orchestre.

Les vignes qui donnent naissance à nos cognacs sont exposées à la douceur et à la vigueur océaniques. Implantées face à l’océan Atlantique depuis la création de notre Maison au 16ème siècle, elles bénéficient de conditions climatiques uniques, souvent les meilleures, parfois aussi les plus extrêmes.

Douceur du climat, ensoleillement, air iodé, humidité, sol argilo-calcaire... notre terroir offre une situation idéale pour la maturation du raisin. Face à l’océan et à ses caprices, il connaît aussi des phénomènes violents, tempêtes et sécheresses. C’est ainsi que, depuis cinq siècles, notre famille vit au rythme des saisons, des marées et des coups de vent.
Avec les éléments et la mer, nous avons appris la résilience. En 1875, c’est par l’océan qu’arrive le phylloxéra, puceron ravageur venu d’Amérique, qui met à rude épreuve nos vignes littorales. Alors que la plupart du vignoble rochelais disparaît, nos ancêtres replantent et reconstituent le leur autour de la cité maritime. Seule notre Maison reste attachée à La Rochelle.

Fiers de cet héritage, nous nous efforçons de soutenir des cépages qui, jugés trop sensibles au froid, au gel et à la pourriture, ont failli disparaître après le phylloxéra.

Habités par un devoir de mémoire, à l’opposé d’une logique industrielle, nous soutenons aujourd'hui la production de quantités limitées de cépages rares provenant des six crus du Cognac.

Habités par un devoir de mémoire, à l’opposé d’une logique industrielle, nous soutenons aujourd'hui la production de quantités limitées de cépages rares provenant des six crus du Cognac.
Alors que la majorité des cognacs sont désormais produits à partir d’Ugni blanc, nous continuons de sélectionner pour nos eaux-de-vie ces cépages ancestraux, Folle Blanche, Montils et Colombard, qui ne représentent plus qu’une infime part de la production française.

Nous nous inscrivons dans une viticulture durable, qui privilégie la diversité des cépages et la qualité des sols.

Les vignes qui donnent naissance à nos cognacs sont exposées à la douceur et à la vigueur océaniques. Implantées aussi face à l’océan Atlantique depuis la création de notre Maison au 16ème siècle, elles bénéficient de conditions climatiques uniques, souvent les meilleures, parfois aussi les plus extrêmes.

Douceur du climat, ensoleillement, air iodé, humidité, sol argilo-calcaire… ces terroirs offrent une situation idéale pour la maturation du raisin. Face à l’océan et à ses caprices, ils connaîssent aussi des phénomènes violents, tempêtes et sécheresses. C’est ainsi que, depuis cinq siècles, notre famille vit au rythme des saisons, des marées et des coups de vent.

Avec les éléments et la mer, nous avons appris la résilience. En 1875, c’est par l’océan qu’arrive le phylloxéra, puceron ravageur venu d’Amérique, qui met à rude épreuve nos vignes littorales. Alors que la plupart du vignoble rochelais disparaît, nos ancêtres replantent et reconstituent le leur autour de la cité maritime. Seule notre Maison reste attachée à La Rochelle.

La Maison Godet est la seule à avoir conservé ses chais depuis 1550 à La Rochelle, face à l’Atlantique.

La tempérance de son climat, son air iodé et le taux d’humidité qu’il génère infusent subtilement les eaux-de-vie, favorisant leur vieillissement et leur apportant ce moelleux particulier. L’air marin et le bois des fûts enrichissent progressivement les arômes de nos cognacs au fil des ans.
Nos chais traditionnels du château de La Sauzaie offrent des conditions idéales de vieillissement entre terre et mer. Comme il y a cinq siècles, c’est ici que s’alignent nos fûts en chêne du Limousin. Au cœur du berceau des vins d’Aunis, la bâtisse du 17ème siècle abrite une chapelle, où se cache le chai paradis.

Les plus anciennes et les plus précieuses eaux-de-vie y sont religieusement gardées. Notamment nos cognacs rares millésimés, les plus anciens remontant à 1848, qui conservent la mémoire du temps dans la rondeur des Dames-jeannes.

Au-delà du vieillissement, le caractère océanique de nos cognacs tient dans l’art de l’assemblage. Un patrimoine humain et culturel transmis au sein de notre famille. Garant de l’excellence des cognacs Godet, Jean Édouard, le maître de chai, s’inscrit dans cette lignée dont il incarne, avec nous ses deux frères, la 15ème génération. Après de longues années d’apprentissage, transmission immatérielle de père en fils, il est notre maître-assembleur. Il a constitué au fil des ans une collection unique de cognacs, qui rassemble des centaines d’eaux-de-vie. Tel un compositeur il puise dans ces archives sensorielles, mémoire visuelle et olfactive, pour sélectionner ses arômes.

En assemblant ces terroirs, en prélevant ces extraits de nature, notre maître de chai donne naissance à l’ expression gustative de notre cognac.

Notre travail, c’est de laisser s’exprimer la nature dans nos nectars.

Cet art de la sélection est un équilibre subtil entre culture familiale et instinct. Une approche intuitive, sensorielle, qui apporte aux cognacs Godet leur intensité et leur complexité aromatique. Jean Édouard restitue dans nos cognacs l’émotion gustative que lui procure cette recherche sensible.
Son approche est franche et exigeante, à la recherche d’un goût net et cristallin, dans cet esprit océanique qui nous habite, loin des standards lourds et épais. Porté par cette quête, il s’efforce de travailler sans additifs et sans sucre. Et vise à élaborer des cognacs toujours plus purs, au goût léger, floral, sans trop de tanin.

Face à l’océan

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